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Vers un encadrement plus serré du marché de l’occasion

Un véhicule est le moyen de transport indispensable et son prix neuf représente un investissement important. Alors, les consommateurs se penchent sur les modèles d’occasion plutôt que les neuf, vu l’écart de prix qui existe entre eux. Cependant, une réglementation de ce secteur s’avère incontournable pour protéger un peu plus les consommateurs de véhicule d’occasion. Quelles sont les mesures prises pour encadrer ce marché ?

Sommaire

La situation actuelle des professionnels de l’automobile

Le 11 mai marque le début du déconfinement en France et notamment la reprise des ventes de véhicules sur le marché. Après deux mois d’inactivité, cette reprise laisse perplexes les concessionnaires et les constructeurs automobiles. Vu le contexte actuel que vient de subir le monde entier, la réticence des consommateurs à l’achat de voiture est catégorique. La pandémie a entraîné un choc économique pour tous les secteurs sans exception, surtout pour celui de l’industrie automobile. En effet, les consommateurs ont reporté l’achat d’un véhicule en fin de leur liste de priorité. Et cette situation met bien sûr les professionnels autos dans une position embarrassante.

Alors que les véhicules d’occasion font l’unanimité, le marché des véhicules neufs ne peut espérer une amélioration qu’après un certain temps. Selon les statistiques de l’année dernière, la vente de voitures d’occasion atteignait 5,6 millions, chiffre n’étant jamais atteint jusque là. Pour mieux réglementer ce secteur, un projet de loi à l’initiative du parlementaire représentant de la Vienne est en cours d’élection.

Les actions entreprises pour relancer la filière automobile

On ne peut espérer une reprise de la vente sans aucune mesure d’accompagnement pour sécuriser le client dans son achat. À cet effet, deux actions sont mises en œuvre pour assurer la continuité de l’activité de la filière auto.

Marché automobile

Projet de loi pour encadrer la vente de véhicule d’occasion

Un projet de loi est en phase d’élection pour régir la vente de véhicule d’occasion en vue de protéger les consommateurs. Dans ce document, le vendeur est obligé de fournir un contrat écrit à l’acheteur. Et cela dans le but de limiter les arnaques et les fraudes qui sont toujours présentes en grande quantité dans ce secteur. À part le contrat écrit, une plateforme appelée Histovec est également instaurée pour enregistrer les historiques de chaque voiture d’occasion.

Outre la plateforme, le projet de loi vise également à regrouper toutes les données d’un véhicule dans un registre national. En effet, ce répertoire relèvera tout évènement ou réparation effectués sur la voiture du plus important au moins insignifiant. Donc, quel que soit le professionnel qui prend en charge l’auto, celui-ci est obligé de remplir le registre. Les informations relatives aux acheteurs successifs, la mise en circulation et les accidents effectués par la voiture sont également consignés dans l’annuaire. Fonctionnant déjà en Belgique, ce système assure une meilleure traçabilité du véhicule d’occasion et sécurise son acheteur.

Plan de relance adopté pour le secteur automobile

Épargnée au lieu de dépenser, telle est l’attitude du consommateur après cette crise sanitaire. De même, les mesures d’hygiène applicables dans les concessions risquent de réduire leur engouement. La seule option pour les constructeurs est de mettre en promotion les modèles neufs pour freiner l’attrait des consommateurs aux véhicules d’occasions.

Faire une bonne affaire avec un véhicule d’occasion

Acheter une voiture neuve auprès des concessionnaires prend au moins deux mois pour sa livraison alors qu’un véhicule d’occasion est disponible dès son achat. D’ailleurs, il est possible de se procurer le véhicule de ses rêves avec les mêmes options qu’un véhicule neuf, mais à un prix largement moins cher. Une voiture d’occasion récente vendue à un prix avantageux est donc plus accessible qu’un modèle neuf. Bref, acheter un modèle d’occasion est la solution adéquate conseillée au consommateur jusqu’à ce que les effets économiques de la crise sanitaire se stabilisent.

Illustrations : automobile-entreprise.com ; caradisiac.com

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